Écrivain, mathématicien, encyclopédiste, député à la Législative et à la Convention, il rédigea un projet de réforme de l'instruction publique. Arrêté en 1794, il meurt avant son passage à l'échafaud.
Accusateur public du Tribunal révolutionnaire, qui prononça quelque 2000 condamnations à mort. Déchu en même temps que Robespierre, il se donne lui-même ce surnom pour se défendre : il n'était qu'un instrument ! on ne punit pas un instrument !
Cousin du roi, ainsi baptisé par la Commune de Paris, à qui il avait lui-même demandé de lui trouver un nouveau nom. Il distribuait des médailles à son effigie avec la mention "Père du peuple". Il est le père du futur roi des Français Louis-Philippe Ier.
Ce Conventionnel (futur ministre de la Police de Napoléon) égala la sauvagerie de Carrier à Nantes : il mata la révolte de Ville-affranchie, chef-lieu du Rhône, en mitraillant en masse les habitants et en incendiant leurs maisons.
Député de la Convention, membre du Directoire, il présente son ancienne maîtresse, Joséphine de Beauharnais au général Bonaparte. Jouisseur, il mène grand train dans ses somptueuses demeures : Palais Royal, Luxembourg, Château de Grosbois.
Un des rares acteurs de la Terreur qui moururent octogénaires. Avocat, orateur remarquable, il met son éloquence fleurie et avenante au service de la Terreur, ce qui lui vaut le surnom donné par Charles Alquier, son collègue à la Convention.
Ce Prussien naturalisé français en 1791, élu député de l'Oise à la Convention, avait participé au mouvement de l'Encyclopédie, et rêvait d'une République universelle.
Mathématicien et militaire de génie, il fut l'artisan des succès remportés par les armées républicaines. Mis en accusation après le 9 Thermidor, il dut son salut au rappel du rôle essentiel qu'il avait joué à la tête des armées.
Organisateur de la Terreur à Nantes, il fait noyer près de 10 000 personnes en utilisant des "bateaux à soupapes" ou en jetant en Loire des hommes et femmes liés par couples.
"Enragé" représentant des plus extrémistes révolutionnaires, rédacteur du journal Le Père Duchesne, il trempait sa plume dans le fiel et ne rechignait pas à jurer et injurier, des mots comme "bougre" et "foutre" se retrouvant à toutes les lignes.
Aristocrate de tendance libérale, qui doit son surnom au fait qu'il s'engagea auprès des Américains dans leur guerre d'indépendance contre les Anglais, et en France où il participa à la rédaction de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen.
Il est le fondateur du Club des Cordeliers et un des chefs des Montagnards. Comme le personnage auquel son surnom le compare, il est accusé de s'être enrichi un peu rapidement, et d'avoir reçu des sommes d'argent de l'ennemi.
Journaliste et avocat, il est considéré comme l'instigateur de la prise de la Bastille : au Palais Royal, il harangua une foule nombreuse qu'il poussa à aller chercher des armes dans la vieille prison.