Ce comte de Boulogne rompt l'hommage prêté au roi de France et tourne ses armes contre ce dernier en s'alliant à ses ennemis, le roi d'Angleterre, auquel il rend hommage, et l'empereur d'Allemagne. Il combat contre la France à Bouvines en 1214.
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Vaincu à Bouvines, ce traître est ramené par le roi à Paris dans une cage, avec Ferrand de Flandre, un autre rebelle. Il n'obtiendra jamais sa libération et finira par se suicider dans sa prison en 1227.
Ce personnage, surnommé Jean sans Peur est à l'origine de la guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons : il envahit Paris, s'empare de fait du pouvoir royal et ses tractations avec le roi d'Angleterre relancent la guerre de Cent Ans.
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Ce personnage est assassiné au cours d'une entrevue avec le dauphin, futur Charles VII, à Montereau, en 1419.
L'épouse d'un roi "fou" fait alliance, en pleine guerre civile entre Armagnacs et Bourguignons, avec le roi d'Angleterre. Par le traité de Troyes, elle le reconnaît comme héritier du royaume de France, reniant ainsi son fils (futur Charles VII).
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Cette reine de France meurt en 1435, dans la plus grande indifférence, abandonnée de tous. Son corps est transporté sans les cérémonies habituelles, de nuit, sur un bateau, jusqu'à Saint-Denis.
Un connétable de France, beau-frère du roi, joue double jeu et intrigue avec le duc de Bourgogne et le roi d'Angleterre. Il complote avec les grands féodaux révoltés contre le roi et se comporte en prince indépendant.
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Ce prince rebelle est livré au roi par Charles le Téméraire, lassé de son attitude équivoque. Jugé pour lèse-majesté, il est condamné à mort par le Parlement et décapité sur la place de Grève de Paris en 1475.
Un valeureux guerrier, héros de Marignan, promu connétable de France par son cousin le roi, cède pourtant, à la suite d'une querelle d'héritage, aux promesses de Charles Quint et passe de son côté, contribuant au désastre français de Pavie en 1525.
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La mort de cet ex-connétable de France, lors du siège de Rome en 1527, entraîna le rattachement de l'Auvergne et du Bourbonnais à la couronne de France.
Un prince lorrain, défenseur de la foi catholique dans les guerres de Religion, ambitionne de gouverner la France et d'éliminer les protestants. Il est maître de Paris après la Journée des barricades et devient pour le roi un dangereux rival.
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Ce prince est assassiné au château de Blois, en 1588, sur ordre du roi, par des membres de la garde royale. Son corps est dépecé, brûlé, et ses cendres jetées dans la Loire.
Combattant d'Arques et Ivry, il conspire contre le roi qui l'a comblé d'honneurs : il traite avec l'Espagne et la Savoie, s'engage à prendre les armes contre son pays et à soulever la noblesse contre le roi.
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Ce maréchal de France, condamné pour crime de haute trahison, est exécuté en 1602, non en place de Grève mais à la Bastille, par faveur spéciale du roi en raison de leur ancienne amitié.
Marquis de Cinq-Mars, grand écuyer de France, favori du roi, il s'entend pourtant avec Gaston d'Orléans pour comploter avec les Espagnols, monte une conjuration qui prévoit le renvoi ou l'assassinat du cardinal, principal ministre.
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Ce marquis, instigateur d'une conspiration contre le roi et son ministre, est arrêté, jugé à Lyon, condamné pour crime de lèse-majesté, et décapité sur la place des Terreaux, en 1642.
Le vainqueur de Rocroi, cousin du roi, fut pourtant l'un des meneurs de la Fronde des princes. Il négocie avec Philippe IV d'Espagne et Cromwell, marche sur Paris à la tête d'une armée, mais est vaincu par Turenne au faubourg Saint-Antoine.
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Ce prince frondeur obtint le pardon du roi son cousin, lors du traité des Pyrénées en 1659. Il retrouva un commandement dans les armées du roi et finit sa vie dans son château de Chantilly, entouré de musiciens et de poètes.
Un général, vainqueur à Valmy mais devenu suspect après sa défaite à Neerwinden, tente de faire marcher ses troupes sur Paris, et devant leur refus, rejoint le camp autrichien et complote pour rétablir en France une monarchie constitutionnelle.
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Ce général demeure un proscrit jusqu'à sa mort. Il parcourt l'Europe, offre ses services contre la France à la Russie, à l'Angleterre, au Portugal. Il meurt en Angleterre, en 1823, dans l'indifférence générale.
Lors de la campagne de France, ce général d'Empire, duc de Raguse, décide d'abandonner l'empereur et entre en négociation avec l'ennemi pour lui livrer son corps d'armée, défection qui obligera l'empereur à abdiquer.
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Après avoir trahi l'empereur, ce maréchal se met au service des Bourbons. Chargé par Charles X de mater la révolution de juillet 1830, il n'y parvient pas et doit s'exiler. Il meurt à Venise en 1852.
Ce maréchal d'Empire, prince de la Moskowa, est le premier des maréchaux à abandonner l'empereur en 1814. Il rallie le roi, qui le comble d'honneurs et qu'il trahit à son tour l'année suivante en rejoignant Napoléon pour la campagne de Belgique.
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A la seconde Restauration, ce maréchal, détesté par tous les partis, est arrêté, jugé par la chambre des Pairs, condamné à mort pour avoir attenté à la sûreté de l'Etat, et fusillé à Paris, avenue de l'Observatoire, en 1815.
Le généralissime, qui avait annoncé en juillet 1870 un désastre face à la Prusse, se laisse bloquer dans Metz dès le 20 août. Le 28 octobre, il capitule avec son armée de 200 000 hommes.
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Après sa capitulation, le "traître de Metz", traduit devant un conseil de guerre, est condamné à mort, mais cette peine est commuée en vingt ans de prison par le président Mac-Mahon. Evadé du fort de l'île Sainte-Marguerite, il meurt en Espagne en 1888.
Ancien ministre, principal acteur, lors de la Seconde Guerre mondiale, de l'opération qui crée le régime de Vichy, et maître d'œuvre de la politique de collaboration avec l'Allemagne nazie. Il avait déclaré "Je souhaite la victoire allemande.".
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En fuite à la Libération, il est arrêté, jugé, condamné à mort pour haute trahison et complot contre la sûreté intérieure de l'Etat. Il est fusillé à la prison de Fresnes le 15 octobre 1945.
