Lors de la guerre de Cent Ans, il s'illustre aux côtés de Jeanne d'Arc au siège d'Orléans et devient maréchal de France. Mais rivalités politiques et conflits familiaux font remonter des rumeurs de satanisme et de disparitions d'enfants qui le perdront.
Fin de vie
Jugé par des tribunaux religieux et laïcs, il est excommunié et condamné à mort pour hérésie, sodomie et meurtres de "cent quarante enfants, ou plus". Il est pendu et brûlé à Nantes le 26 octobre 1440. Le mythe de "Barbe-Bleue" est né.
La marquise de Brinvilliers a des goûts de luxe qui lui font dépenser sa fortune. Pour toucher un héritage, elle empoisonne un à un les membres de sa famille. Méfiant, son amant et complice laisse une lettre de confession. Il meurt accidentellement.
Fin de vie
Cachée dans un couvent, elle est arrêtée par le policier Desgrez. Amenée à la Bastille, elle est torturée et n'avoue pas. Condamnée à mort pour parricide et fratricide par empoisonnement, elle est décapitée et brûlée en place de Grève le 16 juillet 1676.
Catherine Deshayes, dite la Voisin (v. 1640-1680) (3 / 9)
Nom
La Voisin
Particularités
Diseuse de bonne aventure, sage-femme (et avorteuse), instigatrice de messes noires, elle est très connue à la cour et dans le Paris de la fin du XVIIe siècle. Une vague de décès suspects de maris aboutira à la célèbre "affaire des poisons" et à sa perte.
Fin de vie
Arrêtée, elle n'est pas torturée de peur qu'elle implique les plus hautes sphères de la cour. Condamnée à mort pour sorcellerie, elle est brûlée vive en place de Grève le 22 février 1680. Sur ordre de Louis XIV, les archives de l'enquête sont détruites.
Cuisinière dans des presbytères ou chez des bourgeois en Bretagne, cette domestique profitait de son emploi pour empoisonner à l'arsenic ses victimes. On estime qu'elle a tué environ 80 personnes, ce qui en fait la plus grande tueuse en série française.
Fin de vie
Son dernier employeur, un avocat, se méfie après trois décès dans son personnel et fait enquêter. Arrêtée, elle est jugée, condamnée à mort et guillotinée à Rennes le 26 février 1852. Aucune explication raisonnable n'a pu encore être donnée à ses actes.
De 1855 à 1861, ce paysan abordait des jeunes domestiques à Lyon en leur faisant miroiter une meilleure situation si elles le suivaient chez lui dans l'Ain. Lors du trajet, elles étaient tuées, violées ou volées.
Fin de vie
Identifié par une des victimes survivantes, il est arrêté. Condamné à mort pour au moins 12 agressions, il est guillotiné le 8 mars 1862 à Montluel (Ain) devant 5 000 personnes. Il est considéré comme le premier tueur en série moderne d'Europe de l'Ouest.
De 1894 à 1897, cet ancien militaire, réformé pour troubles psychiques, devient un vagabond traversant le pays en laissant des dizaines de cadavres, notamment de bergers, derrière lui. Il inspirera le film "Le Juge et l'Assassin" de Bertrand Tavernier.
Fin de vie
Arrêté en Ardèche pour un attentat à la pudeur, il est confondu par un juge d'instruction précurseur du profilage. Malade mental avéré, il est néanmoins condamné à mort et guillotiné le 31 décembre 1898 à Bourg-en-Bresse par Louis Deibler.
Petit escroc, en 1914 il est condamné par défaut au bagne de Guyane. Bénéficiant du contexte de la guerre, il disparaît de la circulation et se lance dans le crime. Multipliant les identités, il séduit des femmes seules aisées qui toutes disparaissent.
Fin de vie
Finalement arrêté, il est accusé de 11 meurtres qu'il n'avoue pas et est condamné à mort dans un procès attirant le Tout-Paris. Il est guillotiné à Versailles le 25 février 1922 par Anatole Deibler. Son histoire inspirera Chaplin pour "Monsieur Verdoux".
Médecin, c'est un notable de l'Yonne où il est maire et conseiller général. Souffrant de troubles psychiatriques, il part se faire oublier à Paris. Sous l'Occupation, il organise un réseau d'exfiltration en Amérique. Personne n'y arrivera jamais.
Fin de vie
Découvert, il s'enfuit et s'engage dans la Résistance. Arrêté après la Libération, il est condamné à mort pour au moins 27 assassinats. En 1946, il est guillotiné à la prison de la Santé par Jules-Henri Desfourneaux. Son butin est resté introuvable.
Petit voyou allemand, il se lie à la prison de Francfort avec deux Français qu'il rejoint à Paris après sa libération. Pendant l'Exposition universelle de 1937, il tue, généralement d'une balle dans la nuque, six personnes pour des sommes dérisoires.
Fin de vie
Après une arrestation musclée, il est condamné à mort et guillotiné le 17 juin 1939 à Versailles par Jules-Henri Desfourneaux. Suite à un retard, le jour étant levé, le supplice est photographié et filmé. Ce sera la dernière exécution publique en France.
Surnom
Le tueur au regard de velours, le monstre de la Voulzie