À la fin des années 70 dans l'Yonne, ce chauffeur de bus est soupçonné de la disparition de sept jeunes filles handicapées qu'il convoyait régulièrement. Malgré l'obstination du gendarme Jambert, le dossier sera refermé pour manque de preuves.
Fin
Vingt ans après les faits, il finit étonnamment par avouer les meurtres pensant qu'ils étaient prescrits. À l'âge de 70 ans, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité pour sept viols et assassinats. Il meurt emprisonné le 20 octobre 2013.
De 1969 à 1976, cet ouvrier assassine dans l'Oise huit femmes ressemblant à sa mère décédée. Les meurtres ont lieu selon le même mode opératoire, près d'une voie ferrée, le soir ou tôt le matin. Il est surnommé le "tueur de l'ombre".
Fin
Après plus de 7 ans de traque, il est arrêté grâce à un coup de téléphone anonyme jamais identifié. Il n'avoue pas mais est condamné le 10 juin 1981 à la prison à perpétuité. Toujours incarcéré, il est bibliothécaire à la prison centrale de Saint-Maur.
Surnom
Le tueur de l'ombre, le tueur de l’Oise
Michel Fourniret (1942-2021) (3 / 9)
Tueur
Michel Fourniret
Particularités
De 1966 à 1987, il est souvent condamné comme délinquant sexuel. À sa dernière sortie de prison, il épouse Monique Olivier qui deviendra sa complice. Basé à la frontière franco-belge, il va arpenter les deux pays à la recherche de jeunes filles vierges.
Fin
En 2003, il est arrêté en Belgique après un enlèvement raté. Jugé en France, il est condamné en 2008 à la réclusion criminelle à perpétuité incompressible pour 7 viols et meurtres. Il est encore soupçonné dans d'autres disparitions non élucidées.
À sept ans, il rejoint en France sa mère vietnamienne qui a épousé un militaire. Devenu un petit délinquant, il quitte le pays pour l'Inde. Durant les années 70, il va tuer en Asie une vingtaine de touristes et hippies pour les voler.
Fin
Le "Serpent" est arrêté en Inde en 1976. Il purge 21 années dans une prison où il mène grand train. Libéré, il rentre en France. En 2003, il fait l'erreur de retourner au Népal. Reconnu, il est emprisonné. Libéré fin 2022, il revient vivre en France.
Le 9 août 1988, des gendarmes interpellent ce militaire qui séquestrait un auto-stoppeur dans son camping-car. L'énigme des "Disparus de Mourmelon" (8 jeunes gens disparus, principalement des appelés du contingent) vient peut-être de trouver sa solution.
Fin
En 1990, il est condamné à 10 ans de réclusion criminelle pour le viol et la séquestration de l'auto-stoppeur. La science progressant, on finit par trouver les traces de 3 disparus dans son véhicule. En 2003, il se suicide à Reims la veille de son procès.
Francis Heaulme (1959) (6 / 9)
Tueur
Francis Heaulme
Particularités
Atteint du syndrome de Klinefelter, c'est un enfant battu par son père. Fragile psychologiquement, alcoolique, il commet son premier meurtre 3 semaines après le décès de sa mère en 1984 puis sillonne la France. En 8 ans, il va tuer au moins 11 fois.
Fin
Traqué par le gendarme Abgrall, il finit par être arrêté en 1992. S'ensuit alors un long tour de France des cours d'assises où il est condamné plusieurs fois à la réclusion criminelle à perpétuité. Il n'a peut-être pas encore livré tous ses secrets.
Surnom
Le routard du crime
Guy Georges (1962) (7 / 9)
Tueur
Guy Georges
Particularités
Abandonné par ses parents, il est confié à la DDASS d'Angers. À l'adolescence, il commence à avoir un comportement violent et bascule très vite dans la délinquance. Parti à Paris, il va y semer la terreur de 1991 à 1997 en violant et tuant sept femmes.
Fin
Très chanceux et bénéficiant d'une enquête chaotique, il finit par être arrêté après avoir été identifié par son ADN. Le 5 avril 2001, il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans.
Surnom
Le tueur de l'Est parisien, la bête de la Bastille
Toxicomane, c'est un grand flambeur des nuits parisiennes. Pour assurer son train de vie, il va de 1984 à 1987, seul ou avec son amant Jean-Thierry Mathurin, torturer et assassiner au moins 18 femmes âgées pour les voler.
Fin
Grâce à un portrait-robot très précis, il est arrêté par hasard dans la rue. Il meurt en prison du sida le 17 avril 1989 sans être jugé. Son complice Mathurin est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une peine de sûreté de 18 ans.
Surnom
Le tueur de vieilles dames, le monstre de Montmartre
Patrice Alègre (1968) (9 / 9)
Tueur
Patrice Alègre
Particularités
Petit voyou toulousain, c'est un beau gosse séducteur de femmes brunes. Mais si elles ne lui cèdent pas, il les viole et les étrangle. De 1989 à 1997, ce "prédateur urbain" va faire au moins cinq victimes.
Fin
Arrêté, il est condamné en 2002 à la réclusion criminelle à perpétuité assortie d'une période de sûreté de 22 ans. Il est soupçonné dans d'autres crimes où des enquêtes impliquèrent injustement des personnalités politiques et judiciaires toulousaines.