Le plus ancien et le plus dépouillé des trois ordres : il apparaît au milieu du VIIe siècle av. J.-C. : la colonne se caractérise par l'absence de base, un fût orné de vingt cannelures, et un chapiteau réduit à une simple galette, nue, sans ornements.
Ordre architectural qui tire son nom de la région d'Asie mineure où il est apparu au début du VIe siècle av. J.-C. : les colonnes sont cannelées et coiffées d'un chapiteau orné de deux volutes latérales.
Le dernier des trois ordres, apparu vers 380 av. J.-C., Il se caractérise par une grande richesse d'ornementation et un chapiteau orné de deux rangées alternées de huit feuilles d'acanthe.
Le plus élevé des trois degrés de la plate-forme constituant le soubassement du temple ; il est généralement en marbre et c'est sur lui que reposent directement les colonnes.
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Soubassement du temple de Ségeste en Sicile ; il comporte trois degrés, ce qui est le cas le plus général, ; le plus élevé est le "stylobate", le plus bas est le "stéréobate".
Partie de l'entablement située entre l'architrave et la corniche. Dans l'ordre dorique, elle est constituée d'une suite de métopes et de triglyphes alternant de façon régulière.
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Fragment de la frise (alternance de triglyphes et de métopes) du temple E de Sélinonte, exposé au musée archéologique de Palerme.
Panneau ornemental de forme carrée, formée de trois canaux verticaux en relief séparés par de profondes rainures. En alternance avec les métopes, ces panneaux forment la frise extérieure des temples doriques.
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Celui du Parthénon. Ces motifs cannelés figureraient de manière symbolique les poutres de bois utilisées à l'origine.
Panneau décoratif, carré ou rectangulaire, le plus souvent porteur de sculptures à sujets mythologiques, et formant, dans l'ordre dorique, en alternance avec les triglyphes, la frise située entre l'architrave et la corniche.
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Une des 92 en marbre du Parthénon : elle représente un Lapithe combattant un centaure. Elle se trouve au British Museum, à Londres, comme la plupart des autres.
Couronnement continu en saillie, qui a pour fonction d'évacuer l'eau de pluie sans endommager les sculptures de la frise, et de souligner certaines lignes de l'édifice.
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Modèle en saillie de la Maison carrée à Nîmes (architecture romaine imitant de très près le modèle grec), avec sa riche décoration de caissons à fleur.
Surface triangulaire située au-dessus de chacune des façades (est et ouest) du temple. Ce triangle est la coupe du toit à double versant, qui couvre le temple. Orné de sculptures représentant des scènes mythologiques, c'est un élément décoratif majeur.
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Reconstitutiondu Parthénon. Sur la façade est : la naissance d'Athéna devant l'assemblée des dieux réunis. Sur la façade ouest : la querelle entre Athéna et Poséidon pour la possession d'Athènes et de l'Attique.
Bande sculptée continue en bas-relief, qui raconte un évènement et se déroule tout autour du temple, sous le péristyle. Il est nécessaire de pénétrer sous ce péristyle pour bien voir cette frise.
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Détail de la frise du Parthénon. (copie in situ). Œuvre de Phidias, longue de 160 mètres, elle raconte la procession des Panathénées, fête annuelle en l'honneur d'Athéna.