Modèle révolutionnaire de la marque aux chevrons, dont la carrosserie rompait avec tous les canons esthétiques de l'époque, et dont les qualités mécaniques sauvèrent, au Petit-Clamart, la vie du président qui en avait fait sa voiture officielle.
Modèle de prestige, sorti en 1958 par une grande marque française séparée de Fiat depuis 1954 : il s'agit en fait du modèle antérieur, la Chambord, rallongé de quelques centimètres et carrossé en cabriolet. Le président lui préférait la Citroën DS.
Pour recevoir la reine d'Angleterre en mai 1972, le président élu en 1969 commande une nouvelle voiture : un célèbre carrossier de Levallois-Perret fabrique une superbe berline décapotable en rallongeant de 52 cm un modèle de DS déjà existant.
Tout en conservant les modèles Citroën SM de son prédécesseur, le président élu en 1974 est le premier à choisir un modèle de la marque au Lion comme voiture présidentielle : une décapotable aménagée par le designer italien Pininfarina.
Modèle préféré du président socialiste élu en 1981, qui a un faible pour les voitures de la Régie nationale. Il utilisera d'abord la version TS, la version V6 turbo à partir de 1985, enfin l'hyper-luxueux Baccara, sorti en 1988, année de sa réélection.
En 1984, il entra dans la cour de l'Élysée au volant d'une modeste Renault Supercinq dont il vantait les qualités et prédisait le succès. Une puce auprès du modèle blindé de la même marque utilisé pendant son second mandat, qui pesait 3,5 tonnes.
Modèle à bord duquel le maire de Paris, enfin élu président de la République en 1995 à la troisième tentative, quitte l'Hôtel de ville pour rejoindre son Q.G. de campagne, au milieu d'une nuée de journalistes à moto.
La voiture dans laquelle le président quitte l'Élysée en 2007 est une version à peine différente de celle dans laquelle il y était entré douze ans plus tôt.
En 2007, pour la journée de son investiture et la montée des Champs-Élysées, le nouveau président a loué ce modèle unique de la marque au Lion, sorti pour l'occasion du musée où il dormait depuis sa présentation au Salon de Genève en 2000.
Président de la rupture, l'élu de 2007 met au rencard la Citroën de son prédécesseur et se fait livrer le dernier modèle de prestige de l'ex-Régie, dans une version rallongée, dotée d'un intérieur enrichi et d'un blindage qui la rend invulnérable.
Il l'avait annoncé avant même son élection en 2012 : il se déplacerait dans un véhicule hybride 100 % construit en France, C'est donc dans un modèle à toit ouvrant sorti de l'usine PSA de Sochaux qu'il remonta (sous la pluie !) les Champs-Élysées.
En 2017, le président élu est le premier à choisir comme voiture officielle pour son investiture, un SUV doté d'une carrosserie surélevée et volumineuse pour le transport tout terrain, et du confort d'une luxueuse familiale.