Casque corinthien (VIIIe siècle av. J.C.) (1 / 15)
Casque
Casque corinthien
Description
Casque grec nommé d'après la cité où il serait né, très protecteur grâce à l'épaisseur de la tôle de bronze utilisée, l'avancée des protège-joues, et le pare-nuque recourbé. Pièce essentielle de l'armement de l'hoplite (fantassin de la Grèce antique).
Casque celtique de type Alésia (Ier siècle av. J.-C.) (2 / 15)
Casque
Casque celtique de type Alésia
Description
Ce casque de fer, dont un exemplaire a été trouvé près d'Alise-sainte-Reine, est constitué d'une calotte renforcée à sa base d'un bourrelet saillant ; au-dessous, les bords du casque sont évasés, et des protège-joues articulés y sont fixés.
Casque de gaulois impérial romain (Ier siècle) (3 / 15)
Casque
Casque de gaulois impérial romain
Description
Casque emblématique du légionnaire à partir du début de l'Empire, il s'inspire du casque gaulois en avance sur son temps lors de la guerre des Gaules : large couvre-nuque, renfort frontal en visière, bouton sommital, protège-joues très couvrantes.
Le casque romain orné d'une crête, porté d'abord par tous les légionnaires, est vite réservé aux seuls officiers : la crête les grandit et les rend plus impressionnants. Elle s'emboîte sur un bouton fendu au sommet de la bombe.
Mot allemand désignant un casque en plaques de métal, utilisé par les fantassins germains orientaux à partir du VIe siècle, et qui proviendrait des peuples nomades d'Eurasie (Scythes, Sarmates, puis Huns).
Casque médiéval de cavalerie en acier, emblématique de la chevalerie. Au XIIIe siècle, il enveloppe toute la tête, avec une plaque sur la nuque pour une protection optimale. Seuls quelques trous et deux fentes permettent la respiration et la vision.
Mot signifiant "petit heaume" : ce casque de tête assez léger et peu fatigant à porter, en usage aux XIVe, XVe et XVIe siècles, est celui qu'évoquent les romans de chevalerie. Il sera encore utilisé pendant la guerre de Trente Ans.
Mot issu de "caelum" (ciel, coupole), désignant un casque de la fin du Moyen Âge aux formes arrondies, et dont existent plusieurs types : avec ou sans protège-nuque, avec visière ou avec simple fente, avec ou sans gorgerin (protection pour le menton).
Casque appelé aussi "pot d'arquebusier", en usage dans la cavalerie à l'époque de la guerre de Trente Ans et de la guerre civile anglaise. Il a une barre nasale coulissante, et un long protège-cou fait de lames striées, qui justifie son surnom.
Casque en cuir bouilli, avec un dispositif sommital censé dévier sur les côtés les coups de sabre de la cavalerie. Utilisé par les Prussiens et Allemands au XIXe siècle et au début du XXe, il symbolise, en France et Angleterre, le militarisme allemand.
Casque portant le nom de l'intendant militaire qui le commanda ; son adoption en septembre 1915 par les poilus fit tomber de 77 à 22 % le nombre des blessures causées à la tête par l'explosion d'obus au-dessus des tranchées.
Casque d'acier adopté par l'armée allemande pendant la bataille de Verdun pour remplacer le casque à pointe peu protecteur. La version M16, légèrement modifiée (M18, M35, M40) reste le symbole du soldat allemand jusqu'en 1945.
Appelé aussi Tommy et surnommé "assiette à soupe", il porte le nom de celui qui l'inventa en 1916 pour protéger la tête des soldats britanniques. Usiné à partir d'une seule feuille d'acier pressé, il fut adopté par l'US Army qui l'utilisa jusqu'en 1942.