C'est nous + TITRE + qui revenons de loin
Nous venons des colonies pour défendre le pays
Nous avons tout quitté, parents, gourbis, foyers
Et nous gardons au cœur une invincible ardeur
Auteurs
Paroles du commandant Reyjade, musique du capitaine Félix Boyer
Particularités
Marche officielle de l'armée d'Afrique, composée en 1941 et souvent jouée lors des cérémonies commémoratives de la Seconde Guerre mondiale. Elle fut cependant interdite entre 1962 et 1969, car considérée comme le chant de l'OAS.
La victoire en chantant
Nous ouvre la barrière
La Liberté guide nos pas
Auteurs
Paroles de Marie-Joseph Chénier, musique d'Etienne-Nicolas Méhul
Particularités
Chant révolutionnaire composé en 1794, hymne à la liberté joué pour la première fois le 26 juin 1794 pour célébrer la victoire de Fleurus, puis le 14 juillet 1794 pour célébrer l'anniversaire de la prise de la Bastille.
Ô terre de détresse
Où nous devons sans cesse
Piocher, piocher
Auteurs
Chant dont les auteurs (paroles et musique) sont des prisonniers politiques allemands détenus dans le camp de concentration de Börgermoor, en Basse-Saxe.
Particularités
Chant né en 1933 de l'obligation faite aux prisonniers des camps nazis de chanter en se rendant au travail : ceux du camp de Börgermoor étaient chargés d'extraire, avec des outils rudimentaires, la tourbe des marécages voisins du camp.
Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne ?
Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme
Ce soir, l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes
Auteurs
Paroles de Joseph Kessel et Maurice Druon, musique d'Anna Marly
Particularités
Appelé aussi Chant de la Libération, c'est l'hymne de la Résistance française à l'occupation allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Le manuscrit original, classé monument historique, est conservé au musée de la Légion d'Honneur.
TITRE
De meilleur il n'en est pas
Dans la paix et dans la guerre
Nous allions comme deux frères
Marchant d'un même pas
Auteurs
Paroles du poète romantique Ludwig Uhland, musique de Friedrich Silcher
Particularités
Chant allemand sur la tragédie de la guerre composé pendant l'épopée napoléonienne en 1809. Traduit dans toutes les langues, il est devenu un chant traditionnel de la Légion étrangère.
Devant la caserne, quand le jour s'enfuit
La vieille lanterne soudain s'allume et luit
C'est dans ce coin-là que le soir
On s'attendait remplis d'espoir
Auteurs
Paroles inspirées d'un poème du poète allemand Hans Leib (1915), musique de Norbert Schultze
Particularités
Chanson d'amour allemande qui, adaptée dans 48 langues, devint un succès mondial pendant la Seconde Guerre mondiale. Inséparable du nom de Marlène Dietrich, qui en fit la chanson vedette de ses récitals.
Quand + TITRE + vient nous servir à boire
Sous la tonnelle on frôle son jupon
Et chacun lui raconte une histoire
Une histoire à sa façon
Auteurs
Paroles de Louis Bousquet, musique de Camille Robert
Particularités
Chanson populaire créée en 1914 par le chansonnier Bach (Charles-Joseph Pasquier). Elle obtint un vif succès au Théâtre aux armées, où elle était interprétée par les "tourlourous", ces comiques-troupiers dont Lucien Boyer fut le plus célèbre.
Tiens, voilà du boudin, voilà du boudin, voilà du boudin
Pour les Alsaciens, les Suisses et les Lorrains
Pour les Belges y'en a plus
Ce sont des tireurs au cul
Auteurs
Musique de Monsieur Wilhem, chef de musique à la Légion, paroles datant de 1870
Particularités
Marche militaire cadencée à 88 pas par minute, ce qui explique le pas très lent de la Légion dans les défilés. Le roi des Belges avait demandé que ses sujets ne combattent pas en France en 1870, d'où l'allusion désobligeante pour cette nation.
Division de fer toujours en avant
Les gars de Leclerc passent en chantant
Jamais ils ne s'attardent
La victoire n'attend pas
Auteurs
Paroles d'André Ledur, musique de Maurice Le Roux (remaniée par Victor Clowez)
Particularités
Initialement appelée Chant du Régiment de Marche du Tchad, elle a pris sa nouvelle dénomination à la demande du Général Leclerc, dont la division fut la première des unités alliées à entrer dans Paris en août 1944.
Fiers enfants de la Lorraine
Des montagnes à la plaine
Sur nous plane, ombre sereine
Jeanne d'Arc, vierge souveraine
Auteurs
Paroles de Jules Jouy et Octave Pradels, musique de Louis Ganne
Particularités
Composée en 1892 pour la venue à Nancy du président Sadi Carnot dans un climat de patriotisme revanchard, cette marche est considérée aujourd'hui comme l'hymne de la province par beaucoup de ses habitants.
Allons enfants de la Patrie
Le jour de gloire est arrivé
Contre nous de la tyrannie
L'étendard sanglant est levé
Auteurs
Paroles et musique de Claude-Joseph Rouget de Lisle
Particularités
Appelé à l'origine "Chant de guerre pour l'armée du Rhin", repris par les fédérés de Marseille lors de leur marche sur Paris en 1792, son succès fut tel qu'il fut déclaré hymne national le 14 juillet 1795, et en 1879 par la troisième République.
TITRE
Marchait toujours au cri de "Liberté"
Perçant la route glorieuse
Qui l'a conduit à l'immortalité
Auteurs
Paroles de Paul Cézano, musique de Robert Planquette
Particularités
Marche militaire composée à la gloire d'une armée de la Révolution qui gagna de nombreuses batailles, notamment en 1797, sous le commandement du Général Lazare Hoche. Cette marche est jouée chaque année au défilé du 14 juillet.
Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine (13 / 13)
Titre
Vous n'aurez pas l'Alsace et la Lorraine
Extrait
TITRE
Et malgré vous nous resterons français
Vous avez pu germaniser la plaine
Mais notre cœur vous ne l'aurez jamais
Auteurs
Paroles de Gaston Villemer et Henri Nazet, musique de Ben Tayoux
Particularités
Chanson écrite en 1871, au lendemain de la défaite, qui s'inscrit dans le contexte du revanchisme et exprime l'espérance des Alsaciens et des Lorrains de redevenir français.