Alors que les Francs de Childéric Ier assiègent Paris, une femme très pieuse et de caractère sauve la ville de la famine en organisant des expéditions de bateaux qui, par la Seine, vont chercher du ravitaillement jusqu'en Champagne.
La victoire remportée ce dimanche-là par le roi capétien va donner à son royaume un statut de grande puissance. Avant la bataille, il invite à se saisir de sa couronne quiconque s'en estimerait plus digne que lui. Personne ne s'avance, il est acclamé.
Mythique bataille gagnée par un roi de France sur les mercenaires suisses au service du duc de Milan Maximilien Sforza. Vainqueur généreux, d'un geste solennel d'apaisement, il interdit à ses hommes de poursuivre les ennemis vaincus.
Au château de Pau naît un enfant que sa filiation destine à un grand avenir. Le grand-père, vêtu de noir, brandit triomphalement le bébé, et des dames d'atours s'affairent auprès de la jeune accouchée, en présence de nombreux spectateurs.
Événement de la guerre de Hollande, que Voltaire décrira comme "une action éclatante et unique". Le roi, impérieux sur son cheval blanc cabré, tend son bâton de commandement et montre à ses soldats l'obstacle qu'il leur faut franchir.
Dès le lendemain de sa prise par les Parisiens, la décision fut prise de détruire la forteresse-prison, symbole de l'absolutisme royal. Six mois plus tard, la bâtisse, dont le peintre exagère la dimension colossale, n'existait plus.
Un moulin se dresse sur un plateau de la plaine champenoise ; c'est là que l'armée française arrêta par une violente canonnade l'avancée des ennemis de la Révolution, première victoire de la France républicaine consacrant la fin de la royauté.
Alors qu'il prend un bain pour soigner sa maladie de peau, un journaliste, fondateur de L'Ami du Peuple, est tué par une jeune normande amie des Girondins. Il tient encore la lettre-piège qu'elle lui a adressée pour être introduite chez lui.
Un jeune général en chef, pour entraîner son armée hésitante, s'avance bravement et avec fougue, drapeau à la main, corps propulsé en avant, regard transperçant, sur le pont d'une rivière qu'il faut traverser sous le feu nourri de l'ennemi.
Visite de Bonaparte aux pestiférés de Jaffa (10 / 15)
Evénement
Visite de Bonaparte aux pestiférés de Jaffa
Année de l'événement
1799
Peintre
Antoine-Jean Gros
Présentation
Dans une ville de Palestine, au milieu des corps décharnés et verdâtres de ses soldats atteints d'une maladie mortelle, un jeune général, méprisant le risque de contagion, touche le bubon d'un malade, semblant lui donner une bénédiction.
Couronné à 35 ans, il s'apprête à poser lui-même la couronne d'or sur le diadème de son épouse, la "petite créole" devenue impératrice. Madame-Mère, qui trône au milieu de la tribune, n'assistait pas à cette somptueuse cérémonie.
Sol nu et détrempé, chemins défoncés et boueux, ciel bas et lourd, files lugubres de soldats épuisés, en tête un général aux traits renfrognés, absorbé dans de sombres pensées ; les ennemis sont déjà à Verdun, l'épopée touche à sa fin.
Au lendemain des Trois Glorieuses, le cousin du roi déchu a accepté la lieutenance générale du royaume. Entouré d'une foule agitée, au milieu des barricades, il se rend à cheval à l'Hôtel de ville pour recevoir la confirmation officielle de sa nomination.
Juste avant d'être fusillé comme otage, pendant la Semaine sanglante, l'archevêque de Paris montre une impassibilité héroïque au milieu de la mêlée des corps des bourreaux et des victimes.
C'est la débâcle, mais le sacrifice de certaines unités françaises a permis de gagner le temps nécessaire à l'embarquement de 500 000 soldats vers l'Angleterre, depuis ce port dont les réserves de carburant incendiées dégagent une fumée noire.