Croix latine dont les bras, aux extrémités élargies, supportent la première et la dernière lettres de l'alphabet grec, symbole du Dieu éternel, qui rappellent les paroles du Christ : "Je suis le premier et le dernier, le commencement et la fin".
Note historique
Symbole de la première victoire de la Reconquista, remportée en 722 à Covadonga, dans la cordillère cantabrique, par le roi chrétien Pélage sur les Arabes omeyyades. Cette croix est aujourd'hui l'élément essentiel du drapeau de cette province espagnole.
Forme particulière de croix de saint André : généralement rouge sur fond blanc, ses branches sont hérissées des restes de ramifications qui ont été coupées.
Note historique
Jean sans Peur, Philippe le Bon, qui choisirent André comme saint patron, utilisèrent cet emblème comme étendard dans leurs armées. Leurs héritiers, les Habsbourg, en ont fait un symbole de la monarchie catholique, en Espagne, aux Pays-Bas, en Belgique.
Emblème d'une région méditerranéenne de France et incarnation des trois vertus théologales : la foi (avec les tridents de gardians formant une croix latine) ; l'espérance (avec l'ancre des bateaux de pêche), la charité (avec le cœur des Saintes-Maries).
Note historique
Croix créée en 1926 par le peintre Hermann-Paul pour représenter "la nation des gardians et des pêcheurs". Elle est aujourd'hui présente jusqu'à Toulon, Marseille, Avignon.
À l'origine, fibule de bronze constituée d'un petit carré central d'où partent quatre branches qui s'évasent vers l'extérieur, et dont les extrémités courbes donnent une forme circulaire à l'ensemble.
Note historique
Emblème caractéristique de l'anglicanisme. Son modèle d'origine est conservé dans la cathédrale de l'archevêque chef religieux de l'Église anglicane, qui en a envoyé une reproduction à toutes les églises anglicanes du monde.
Symbole protestant, en forme de croix de Malte aux pointes garnies de perles, et à laquelle est suspendue une colombe du Saint-Esprit, ailes déployées. Entre les bras de la croix, présence de fleurs de lys.
Note historique
Croix apparue en Languedoc, peu après la révocation de l'édit de Nantes. Souvent fabriqué en or, c'est un bijou qui se porte en pendentif autour du cou. Il est aujourd'hui le bijou protestant par excellence, porté par les femmes et par les hommes.
Croix à quatre branches égales, chacune se terminant par une béquille, et cantonnée de quatre petites croix grecques, symbole des quatre évangélistes, ou des quatre points cardinaux vers lesquels a été diffusée la parole du Christ.
Note historique
Très ancien emblème des chrétiens d'Orient ; cette croix est liée (à tort ou à raison) aux croisades. Elle figurait sur les armoiries du royaume fondé en Orient par les Chrétiens en 1099.
Appelée aussi croix byzantine, elle ajoute à la croix latine une petite barre horizontale figurant la pancarte INRI décrétée par Ponce-Pilate, et un repose-pieds en biais, indiquant la direction du ciel au bon larron, et celle de l'enfer au mauvais.
Note historique
Cette croix fut prohibée en Russie, comme tous les autres symboles religieux, pendant l'ère communiste. Elle est largement revenue aujourd'hui en faveur auprès des croyants.
Croix aux bras égaux composée de quatre croix en forme de Tau (d'où son nom).
Note historique
Croix adoptée en 1916 comme signe de reconnaissance par les scouts belges, auxquels l'armée allemande interdisait le port d'un uniforme. Elle est devenue, en 1920, le signe distinctif de toutes les organisations scoutes catholiques.
Croix rouge sur fond blanc, devenue le drapeau de l'Angleterre, (qui a choisi comme patron le saint dont la croix porte le nom), et un élément important du drapeau du Royaume-Uni.
Note historique
Croix nommée d'après le saint qui aurait donné la victoire aux Croisés chrétiens, en 1098, au siège d'Antioche, en apparaissant porteur d'un bouclier blanc orné d'une croix rouge, elle devient un emblème pour les Anglais lors de la guerre de Cent Ans.
Croix grecque tétragrammatique, affichant quatre lettres interprétées comme des C cyrilliques : peut-être les initiales de quatre mots formant une devise nationaliste qui signifie : "Seule l'union sauve les Serbes".
Note historique
Symbole national, religieux et ethnique, depuis le Moyen Âge, d'un État slave des Balkans, longtemps colonisé par les Ottomans, et ayant appartenu à la république fédérale socialiste de Yougoslavie, avant de devenir autonome en 2006.
Appelée aussi croix en Tau, elle a la forme de cette lettre grecque, ou du Taw, dernière lettre de l'alphabet hébreu, lettre ayant une valeur symbolique particulière, parce qu'elle a la forme de la croix du Christ.
Note historique
Pour l'ordre hospitalier des Antonins, cette croix évoque la béquille, la canne des infirmes qu'ils soignent. Pour Saint-François d'Assise, le Tau, marque que le Juste porte au front, est certitude de salut, signe de bénédiction et de paix.