Surnommé l'Enfermé, ce révolutionnaire socialiste fut incarcéré le 17 mars 1871 par le gouvernement pour atténuer son influence sur Paris. De nombreux élus communards se réclamèrent néanmoins de lui et de son courant politique.
Maire du 18e arrondissement, ce républicain radical symbolise l'échec d'un tiers parti à opérer une conciliation entre versaillais et communards. Il fut ensuite un défenseur de l'amnistie des communards à la Chambre des députés.
Auteur en 1867 du Temps des cerises, ce chansonnier participa à des journaux hostiles au Second Empire avant d'être élu à Montmartre au conseil de la Commune. Il combattit sur les barricades durant la "semaine sanglante".
Ce peintre, chef de file du courant réaliste, fut un ami de Proudhon puis un élu de la Commune de Paris. Il fut impliqué dans la destruction de la colonne Vendôme. L'argent qui lui fut réclamé en réparation précipita son exil en Suisse.
Ce journaliste, militant républicain depuis 1830, lutta contre le défaitisme à l'Assemblée nationale, dont il démissionna pour devenir élu de la Commune. Il fut le seul membre du Comité de salut public à mourir sur les barricades, le 25 mai.
Cet avocat républicain, qui défendit les canuts et Orsini, négocia la paix avec Bismarck au sein du gouvernement provisoire de Trochu. Il devint un opposant de la Commune, qui souhaitait continuer les combats contre l'Allemagne.
Surnommé le "Massacreur de la Commune", il symbolisa la violence de la répression versaillaise contre les communards lors de la "semaine sanglante" (21-28 mai). Il devint ensuite ministre de la Guerre sous Waldeck-Rousseau.
Ce général fut chargé de récupérer les canons de Montmartre le 18 mars 1871 afin de les soustraire à la Garde nationale, qui voulait poursuivre la lutte contre l'Allemagne. Il fut tué par la foule, tout comme le général Clément-Thomas.
Cette institutrice féministe, future figure de l'anarchisme, fut une communarde très active, propagandiste autant que combattante. Déportée en Nouvelle-Calédonie, Victor Hugo écrivit pour elle le poème Viro major.
Membre de la Garde nationale, ce poète prit part à la Commune, dont il fut un élu du 2e arrondissement. En juin 1871, il composa L'Internationale, poème qui allait devenir un symbole mondial après avoir été mis en musique en 1888.
Élu "chef du pouvoir exécutif de la République" par l'Assemblée nationale le 17 février 1871, cet ancien président du Conseil de la monarchie de Juillet installa son assemblée à Versailles, d'où il reconquit Paris en écrasant la Commune.
Cet écrivain, auteur de L'Enfant et de L'Insurgé, fut un élu de la Commune. Il fut aussi le fondateur du journal Le Cri du peuple, qui parut de février à mai 1871. Condamné à mort, il s'exila à Londres jusqu'à l'amnistie de 1880.
Ce militant socialiste et libertaire, adhérent de la Première Internationale, fut élu au conseil de la Commune. Il s'opposa, avec son ami Benoît Malon, à l'instauration du Comité de salut public. Il mourut lynché le 28 mai.